3 femmes qui ont révolutionné le domaine de la santé

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes ce 8 mars, retrouvez ci-dessous le portrait de 3 femmes qui ont fait avancer l’histoire des soins et révolutionné la médecine.

Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers modernes (1820-1910)

Née dans une famille de la haute société britannique, le destin de Florence semble tout tracé. Pourtant, elle a une toute autre vocation : soigner les malades. Ses parents s’y opposent, le métier d’infirmière n’étant pas approprié pour une femme instruite, et l’envoient parcourir l’Europe. À son retour, Florence s’obstine, suit une formation de soignante et intègre l’ “Establishment for Gentlewomen”. En compilant des statistiques, elle démontre que le taux de mortalité dans les hôpitaux de Londres est supérieur au taux de mortalité des gens malades à domicile. Pendant la guerre de Crimée, Florence est appelée par le ministre de la guerre pour organiser l’introduction d’infirmières féminines dans les hôpitaux militaires en Turquie. Choquée par les conditions des malades, elle réorganise les soins et améliore les conditions d’hygiène. D’abord réticents, les médecins ne peuvent bientôt plus se passer de la “dame en chef” et ses équipes. Après la guerre, Florence dirige la “Commission Royale pour la Santé de l’Armée” chargée de la campagne d’amélioration de l’état sanitaire dans l’armée britannique. Grâce à ses travaux exceptionnels, Florence Nightingale devient la première femme élue membre de la “Société statistique”. Elle crée ensuite une école d’infirmières à Londres (“Nightingale School and Home for Nurses at Saint Thomas’ Hospital”) en 1860. Une fois formées, les infirmières sont envoyées pour former le personnel dans les hôpitaux de Grande-Bretagne. Jusqu’à la fin de sa vie, Florence Nightingale lutte pour améliorer les conditions dans les hôpitaux et pour les soins à domiciles, s’engage auprès des populations les plus fragiles et oeuvre pour que la fonction d’infirmière soit une profession respectable pour les femmes. Clouée au lit par la maladie durant les dernières années de sa vie, Florence Nightingale édite des publications pour améliorer les normes de santé.
La journée internationale des infirmières est célébrée le monde entier le 12 mai, jour de l’anniversaire de naissance de Florence Nightingale.

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Marie Heim-Vögtlin, médecin pionnière en Suisse (1845-1916)

Marie Heim-Vögtlin est la première femme médecin suisse et la co-fondatrice du premier hôpital gynécologique de Suisse. Pionnière dans l’âme, elle est la première suissesse à s’inscrire en 1868 à l’Université de Zurich, première faculté de médecine en Europe à accueillir des femmes. Malgré le scandale national déclenché par son admission, elle passe ses examens avec mention en 1873 et se spécialise ensuite dans la gynécologie.
Elle ouvre ensuite son cabinet de gynécologie et devient membre de la Société d’utilité publique des femmes suisses en 1896. Elle ouvre ensuite le premier hôpital gynécologique de Suisse en 1901, aux côtés d’Anna Heer et précise dans l’acte de fondation que les directions générales et médicales doivent être tenues par des femmes. Après la naissance des ces deux enfants, elle continue ses engagements en faveur du développement des soins gynécologiques et participe également aux mouvements pour le droit de vote des femmes.
Elle meurt en 1916 d’une tuberculose pulmonaire. Aujourd’hui, le Fonds national suisse (FNS) attribue chaque année le prix Marie Heim-Vötglin à une chercheuse pour la qualité exceptionnelle de ses travaux de recherche et la progression de sa carrière.

Françoise Barré-Sinoussi, son combat contre le VIH

Née en 1947, Françoise Barré-Sinoussi est une chercheuse française en virologie, principalement connue pour ses travaux autour du VIH. Après sa thèse, Françoise Barré-Sinoussi intègre l’Institut Pasteur pour des recherches sur les rétrovirus. En 1983, elle identifie le virus du sida, aux côtés du chercheur Luc Montagnier. Grâce à cette découverte, elle reçoit le prix Nobel de médecine en 2008. Elle prend ensuite la tête du laboratoire de biologie des rétrovirus à l’Institut Pasteur en 1988 et met en place des programmes de recherche sur le rôle des déterminants viraux et de l’hôte dans la pathogenèse du VIH. Elle participe également à des programmes collectifs sur la recherche d’un vaccin. En 2005, elle prend la direction de l’unité de régulation des infections rétrovirales au sein de l’Institut Pasteur. En parallèle de ses fonctions de chercheur, Françoise Barré-Sinoussi est impliquée dans la promotion d’interactions entre activités de recherche sur le VIH /sida et actions de santé publique dans les pays en voie de développement. Elle est aujourd’hui une figure emblématique de la recherche contre le VIH et est présidente de l’International AIDS Society et du Sidaction.

 

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