Deuil périnatal : quels sont les soignants qui accompagnent les familles ?
La journée de sensibilisation au deuil périnatal se déroule tous les ans le 15 octobre. Une journée plus qu’essentielle quand on sait que chaque année, en France, environ 7000 femmes et couples perdent un enfant au cours de la grossesse ou lors de ses premiers jours de vie.
Aujourd’hui, nous souhaitions mettre en avant les professionnels – de santé ou non – qui accompagnent les familles dans cette épreuve.
Les sages-femmes
Dès l’annonce de la grossesse, les sages-femmes sont présentes aux côtés des femmes pour réaliser le suivi, les préparer à l’accouchement et assurer un soutien émotionnel. Lors de la perte d’un enfant, elles ont donc un vrai rôle à jouer, en étant à l’écoute de la femme et du couple et en les orientant vers des associations ou des psychologues spécialisés si besoin. Si la sage-femme est présente lors de l’accouchement, c’est elle qui va réaliser les soins du bébé et accompagner les parents dans le choc de la nouvelle. Elle peut aussi leur proposer de prendre ou non leur bébé dans les bras. Les sages-femmes sont également présentes pour le suivi de couches de femmes ayant accouché et qui peut être particulièrement douloureux (montée de lait, post-partum…) lorsque l’issue de l’accouchement est tragique.
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Les auxiliaires de puériculture et les infirmier.e.s en néonatologie
Les infirmier.e.s et auxiliaire de puériculture présents en néonatologie s’occupent des nouveaux-nés dont l’état nécessite des soins intensifs et une surveillance étroite. Lors d’un décès, ils sont souvent le premier contact des parents qui doivent faire face au choc de la nouvelle.
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Les médecins obstétriciens et gynécologues
Le suivi de grossesse et l’accouchement peuvent être réalisés par une sage-femme mais également par un.e gynécologue ou obstétricien.ne. Ils/elles interviennent notamment lorsqu’un souci médical est détecté pendant la grossesse ou lors de l’accouchement. Si la femme accouche d’un bébé mort-né, ce sont souvent eux qui vont assurer les soins gynécologiques de la femme.
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Les psychologues spécialisés
Dès l’annonce de l’arrêt de la grossesse ou à la maternité, faire face au décès de son enfant est souvent un choc et un traumatisme pour les parents. Le ou la psychologue spécialisé.e est là pour les accompagner sur le long terme, écouter leur souffrance et les aider à surmonter leur deuil. Il ou elle peut par exemple aider les parents à mettre en place des rituels qui auront une vraie signification pour eux ou encore accompagner la fratrie.
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Les associations
L’ensemble des soignants qui rencontrent des familles endeuillées peuvent également les orienter vers des associations et des groupes d’entraide. Ces espaces de parole sont souvent créés par des familles ayant vécu la même épreuve. La douleur ne s’arrête pas à la sortie de l’hôpital ou de la maternité, il est important que les parents puissent être accompagnés sur le long terme.
Les associations et groupes de paroles vont pouvoir apporter un vrai soutien émotionnel mais aussi un soutien administratif, en indiquant aux parents endeuillés les démarches à suivre pour reconnaitre légalement leur enfant ainsi que leurs droits. L’association Petite Emilie, par exemple, a créé un site, un forum d’échanges mais également des livres à destination des parents et des enfants pour expliquer le deuil périnatal.
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Le deuil périnatal est une situation à laquelle peuvent être confrontés les professionnels de la petite enfance et de la femme. Trouver la bonne place entre écoute, réconfort, respect de la pudeur et de l’intime peut parfois être difficile à trouver. C’est pourquoi il est essentiel que les soignants soient formés sur le sujet. L’Association SPAMA (Soins palliatifs et accompagnement en maternité), par exemple, met à disposition des soignants des ressources pour faire face à ces situations ainsi que des formations spécialisés.
