Infirmier oui mais… à domicile !
Troquer les établissements de santé pour réaliser les soins aux domiciles des patients, voici le choix d’Ayoub Kamal, infirmier à domicile depuis 20 ans.
« Chez lui, le patient n’a plus l’impression de subir des soins mais d’en être acteur, et cela suffit à créer une ambiance de travail incomparable », insiste Karim Ayoub. Car c’est justement la raison première de son choix : pousser sa vocation hors des établissements de santé pour s’acclimater davantage aux patients et avoir un rôle d’accompagnateur plus personnalisé.
Un suivi individualisé
« Je m’épanouis beaucoup plus maintenant que j’ai le sentiment d’assurer un réel suivi. J’ai des patients que je vois tous les jours, voire deux fois par jour depuis 4 à 7 ans. Forcément au fil des soins, s’échangent des discussions et situations qui créent des liens. Le seul impératif : ne pas être dans l’affectif, veiller à garder une distance pour ne pas être blessé si le patient venait à décéder. »
Des pathologies diversifiées
« Alors qu’à l’hôpital les infirmiers – généralement affiliés à un service particulier – traitent le même type de pathologies, à domicile, j’ai aussi bien des patients qui sortent de services neurologiques, gynécologiques, ou cardiaques. Cela rend les journées plus variées et stimulantes. »
Des horaires malléables
« En moyenne, je vois une vingtaine de patients de 8h à 13h, de même de 16h à 20h, avec un créneau dédié à l’administratif dans l’après-midi. Mes journées restent denses et longues, mais je suis libre de les rendre plus courtes ou d’accorder plus de temps aux patients qui en nécessitent. En somme, la relation soigné-soignant est au cœur du travail à domicile, tandis que la liberté d’organisation la favorise. Un choix que je ne suis pas près de reconsidérer… »
Et pour vous, le travail à domicile serait envisageable ?
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