[ PORTRAIT ▶️ ] Loona, étudiante sage-femme
Loona Mourenas, étudiante sage-femme à Grenoble en 5ème année, est également la porte-parole de l’Association nationale des étudiant.e.s sages-femmes (ANESF). Elle est venue à notre micro nous parler de la profession, de son évolution et des préjugés qui l’énervent.
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Qu’est-ce qui te plaît le plus dans le métier de sage-femme ?
C’est que c’est une profession extrêmement variée. On est présente à chaque moment de la santé de la vie des femmes de manière générale, que ce soit pour un suivi de grossesse, pour le suivi des accouchements mais aussi pour ce qui est suivi gynécologique de manière générale, de la puberté à la ménopause, en passant par des pratiques très diversifiées. Je pense à la pratique de l’orthognéie, accompagnement des PMA etc. C’est un métier dans lequel je me reconnais à 100%, aussi de par des valeurs plus féministes et tournées vers la santé et l’accompagnement des femmes.
Un préjugé qui t’énerve ?
C’est qu’on est une profession uniquement tournée autour de la naissance, des nouveaux-nés alors qu’il y a tout un versant autour de la santé génésique, de la santé gynécologique des femmes qui est totalement invisibilisé mais qui représente un énorme champs de compétences qu’ont les sages-femmes et qui mériterait d’être plus connu.
Comment vois-tu l’évolution du métier de sage-femme ?
En ce moment, il y a une grosse réforme sur la formation, avec la création d’une sixième année, la création d’un statut de docteur en maïeutique. Cette réforme de la formation, elle était attendue et elle va permettre d’encore affirmer la place des sages-femmes en tant que profession médicale. Et ce qui en découle c’est une revalorisation du statut, qui est plus approprié à leurs compétences.
Peux-tu nous présenter l’ANESF ?
L’ANESF, c’est l’association nationale des étudiant.e.s sages-femmes. C’est l’unique association représentative des 4000 étudiants et étudiantes sages-femmes qu’il y a en France. On a un rôle de représentation, de portage, de défense des droits des étudiants et des étudiantes sages-femmes qu’il y a au local.
Le mot de la fin ?
Renseignez-vous sur la profession de sage-femme, renseignez-vous sur ses compétences. C’est une profession qui est extrêmement vaste et qui touche tout le coeur de la santé des femmes.
