Projet de décret favorisant un rôle propre des aides-soignant.e.s : ce qu’il faut retenir !

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Comme annoncé dans un article d’Hospimedia : Le 17 juin, le Haut Conseil des professions paramédicales a examiné le projet de décret en Conseil d’État relatif à une augmentation de l’indépendance dans les missions des aides-soignant.e.s et auxiliaires de puériculture, et laissant éventuellement la porte ouverte à un potentiel exercice libéral.

Le texte a finalement été rejeté par le HCPP, de justesse, avec cinq voix pour, six contre, et pas moins de douze abstentions. Pourquoi ce projet est-il sujet à de telles polémiques ? Retour sur les raisons de ce refus. Témoignages apportés à Hospimedia.

Les revendications de certains infirmiers

Convergence infirmière et le Sniil 

Certains se positionnent fermement sur le projet. C’est le cas de plusieurs syndicats infirmiers (Convergence infirmière et le Sniil) pour qui le projet de décret représente “un pur scandale” étant donné que “ce qui pourrait être confié aux aides-soignants représente 60% des soins infirmiers”, explique la secrétaire générale du Sniil, Marianne Pache à Hospimedia. 

L’Ordre national des infirmiers

Le président de l’Oni Patrick Chamboredon, quant à lui, déplore une vision “trop parcellaire” du projet. Selon lui “les aides-soignants sont très importants dans le système de santé, mais il faut penser les évolutions dans leur globalité, et se rappeler qu’au bout il y a la garantie de sécurité et de qualité pour la patient.” 

La déploration d’un texte qui manque de clareté

La fédération nationale des associations d’aide-soignantes

De son côté, la Fédération nationale des associations d’aide-soignantes (Fnaas) constate un manque de concertation “Nous n’avons même pas été conviés à la rédaction de ce texte et avons été placés devant le fait accompli. Nous avons voté contre car tout cela est trop flou”.   

Le représentant de la CFDT, Romuald Foltz se prononce pour la mise en place “d’un degré d’autonomie dans l’exercice des aides-soignants”.  Il regrette qu’un “compromis acceptable par les différentes professions et dans l’intérêt du patient” n’ait pu être trouvé sur ce texte. 

La DGOS 

Selon des propos rapportés par plusieurs syndicats, la DGOS aurait elle-même reconnu que le texte laissait place à des imprécisions et qu’il n’a été nullement question d’ouvrir la voie à un rôle propre voire un exercice libéral pour les aides-soignants. 

L’UNSA

Selon l’Unsa : “Le flou autour de ce texte est une grosse déception pour nous, en l’état actuel de la rédaction de ce projet de

Retrouvez l’article d’Hospimedia ici. 

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