Candidats, attention : les recruteurs vous « googlisent »

Une auxiliaire de puériculture qui expose son goût pour les drogues illicites sur un forum, un chirurgien qui apparaît en photo sur Facebook lors d’une soirée visiblement débridée, une infirmière qui expose sur son blog ses opinions politiques extrémistes et haineuses … Quelques clics suffisent pour tout savoir sur les candidats à l’emploi.

Et les recruteurs ne se privent pas de cet outil magique – Google – qui permet de faire incursion dans la vie privée. En particulier dans le secteur santé et social, où la personnalité et le comportement de l’individu sont déterminants. Car à compétence égale, le savoir-être devient la clef pour l’emploi.

Profils sur les réseaux sociaux bien sûr, mais aussi résultats sportifs, appartenance à des groupes politiques, religieux ou autres, mentions dans la presse, commentaires déposés sur des blogs ou forums, l’identité de chacun se forge jour après jour sur internet. L’e-réputation est ainsi devenue un sport national, tant pour les individus que pour les entreprises.

En théorie, le recruteur n’a pas le droit d’écarter un candidat pour des raisons de profil personnel, et donc de le discriminer en raison de son homosexualité ou de ses opinions politiques et syndicales. Concrètement, les recruteurs sont de plus en plus nombreux à regarder par le trou de la serrure géante qu’est Google pour prendre le moins de risque possible sur les candidats retenus.

L’association « A compétence égale » a cependant émis une charte éthique  adoptée par près de 100 cabinets de recrutement qui s’interdisent de consulter les informations personnelles sur les candidats. Dont notamment Adecco Médical et Kelly Services

Et vous, Avez-vous déjà été victime de la googlisation des recruteurs ? Témoignez !

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